Le vélo c’est bien beau, mais pas tout le temps pratique. Hashtag le coup de pédale dans les malléoles quand il faut le hisser dans la cage d’escalier, coucou le porte vélo et ses 150 tours de sangle sur le coffre de votre voiture. Sans parler du pneu crevé, de la logistique des gardes alternées ou des poussées de croissance trimestrielles qui relèguent la petite reine… à la cave.
Et l’apprentissage du vélo n’est plus forcément l’étape incontournable des enfants bien portants, élevés dans la plus pure tradition du Club des 5. Symbole des premières sensations de maîtrise, de liberté et de balades en famille plus ludiques, le vélo s’est fait voler la vedette – du moins en ville – par d’autres véhicules qui ont, reconnaissons-le, quelques avantages !
La trottinette
Souvent pliante, elle n’a (quasiment) que des avantages. Elle est facile à ranger, increvable, évolutive parfois et en plus une trott de luxe coûtera toujours moins cher qu’un vélo de la même trempe. Question prise en main, les enfants s’en emparent avec une telle aisance que les quadras débutants ont presque le seum perchés bien droits sur la leur. Et elle n’en reste pas moins sportive, malgré la nonchalance de pré-ado que veulent bien laisser transparaître vos kids.
Certes, il y a moins de travail de coordination ou d’équilibre qu’avec un vélo. Mais la glisse, les courbes, les sauts de trottoir améliorent la souplesse, la gestion de la vitesse et l’anticipation ! On peut commencer dès 2 ans et débuter par exemple avec une trottinette à 3 roues. Un bon entraînement avant d’envisager de futurs véhicules à sensation plus fortes, skate, BMX, snowboard, surf 😉
Matos & recommandations : Casque obligatoire. Et bien sanglé svp. Surtout en ville, là où le béton et les pare-chocs de voitures sont moins tendres que les ronces d’un fossé.
La trottinette, l’alliée des longues balades en famille 🙂
Le skateboard
Si la question du style se pose pour certains avec la trottinette, avec le skate, zéro problème, street cred level 10. Encore moins encombrant que la trott pliée, le skate fabrique des athlètes aux mollets d’acier et aux épaules carrées, qui vont découvrir la gravité, la vitesse, l’esthétisme. Autre avantage, et là, on pense aux enfants qu’on voudrait vermifuger tant ils ne tiennent pas en place : le skate demande des efforts de concentration, d’imitation, de minutie, bref une application essentielle pour progresser !
Vous en voulez encore ? Sur les spots de skate, il y a le plus souvent des filles et des garçons passionnés par ce sport, qui pour le coup est bien plus qu’un moyen de transport. Ils s’entraînent, ils en parlent, ils travaillent leur style à longueur de sessions. Une jolie famille pour les enfants qui se cherchent, qui sont en quête d’appartenance. Bon et puis ce sentiment de liberté infinie, le skate sous le bras, dans le sac… Ça n’a pas de prix.
En plus, il y a plein de mini-mentors à suivre sur les réseaux sociaux pour vos enfants. C’est quand même plus intéressants à leur âge que des tutos maquillage 🙂
Matos & recommandations : il est préférable de commencer vers 7 ou 8 ans car la planche à roulettes n’est pas facile à appréhender. Éventuellement trouvez un jeune passionné pour payer des cours à votre enfant. Protection en mode écran total : casque, coudières, genouillères, protège-poignets. Des packs de protection très abordables existent. Revoyez quand même votre forfait mutuelle, les fractures et les entorses sont légion chez les skateurs, mais ça fait partie du jeu !
Le roller
Ah le roller. Vous vous souvenez des Fischer Price jaune et bleu ? On vous rassure, allez jeter un œil dans les rayons glisse de vos magasins de sports & loisirs préférés, les rollers ont évolué et sont bien plus faciles à chausser… et à manœuvrer : c’est fou ce que des roulements à billes et des amortisseurs peuvent apporter comme confort !
Ça se trouve, les rollers disco dancing vont revenir (vraiment) à la mode, préparons-nous.
Le patin à roulettes donne un sacré coup de boost à la motricité et l’équilibre de votre enfant. A la clé, la grâce et la souplesse des patineuses et patineurs artistiques. On ne va pas vous mentir, on vous annonce quand même les quelques inconvénients que vous pourriez oublier devant l’insistance soudaine, obsessionnelle et excédante de vos enfants : malgré leur taille relative, les rollers restent encombrants (toujours avec une paire de chaussures de rechange dans le sac, sac lui-même rempli de protections). Et rappelez-vous que leurs pieds grandissent très (trop) vite entre 4 et 10 ans..
Notre unique recommandation : empruntez des rollers pour valider avec votre enfant si sa motivation est intacte après quelques kilomètres 🙂. Écumez Le Bon Coin et le Trocathlon : les pieds des enfants des autres grandissent aussi.
La voiture
Sur un coup de tête, on peut partir avec sa bande voir la mer Méditerranée. Ou faire une virée en discothèque avec ces mêmes zouaves. Quelques inconvénients : ça pollue, ça coûte un fric monstre, ça casse le dos et il faut avoir le permis. Non, ma chérie, tu rentres en CE1, ce n’est pas la peine d’insister. Tu n’auras pas les clefs de la Passat.
Vélo, skate, trottinette, rollers : Doit-on protéger chaque centimètre carré de leur petit corps fragile ?
Comme pour les enfants, l’appréhension de la douleur diffère selon les parents. Il y a ceux qui sont clients de la granule d’Arnica à chaque gadin, d’autres qui font des pansements au gaffeur parce qu’ils n’ont jamais eu de sparadrap dans leur salle de bain. Loin de nous l’intention de juger !
« Mieux vaut prévenir que guérir » mais « Chat échaudé craint l’eau froide ». Concrètement, un enfant qui se fait mal apprendra à faire attention. Habillé en cosmonaute, il aura du mal à prendre conscience de son corps et de ses limites physiques. Mais on n’est pas obligé d’aller jusqu’au trauma crânien pour le laisser apprivoiser tout ceci. Donc casque obligatoire, taille adaptée, correctement sanglé, même en cas de canicule ou de petite distance, c’est notre seul avis !
Bon, du coup, en toute honnêteté nous sommes obligés de vous suggérer le badge ROCKY, dédié aux petits et gros bobos. Toute découverte a ses dommages collatéraux 🙂
Il n’y a pas que le vélo dans la vie !
Le vélo c’est bien beau, mais pas tout le temps pratique. Hashtag le coup de pédale dans les malléoles quand il faut le hisser dans la cage d’escalier, coucou le porte vélo et ses 150 tours de sangle sur le coffre de votre voiture. Sans parler du pneu crevé, de la logistique des gardes alternées ou des poussées de croissance trimestrielles qui relèguent la petite reine… à la cave.
Et l’apprentissage du vélo n’est plus forcément l’étape incontournable des enfants bien portants, élevés dans la plus pure tradition du Club des 5. Symbole des premières sensations de maîtrise, de liberté et de balades en famille plus ludiques, le vélo s’est fait voler la vedette – du moins en ville – par d’autres véhicules qui ont, reconnaissons-le, quelques avantages !
La trottinette
Souvent pliante, elle n’a (quasiment) que des avantages. Elle est facile à ranger, increvable, évolutive parfois et en plus une trott de luxe coûtera toujours moins cher qu’un vélo de la même trempe. Question prise en main, les enfants s’en emparent avec une telle aisance que les quadras débutants ont presque le seum perchés bien droits sur la leur. Et elle n’en reste pas moins sportive, malgré la nonchalance de pré-ado que veulent bien laisser transparaître vos kids.
Certes, il y a moins de travail de coordination ou d’équilibre qu’avec un vélo. Mais la glisse, les courbes, les sauts de trottoir améliorent la souplesse, la gestion de la vitesse et l’anticipation ! On peut commencer dès 2 ans et débuter par exemple avec une trottinette à 3 roues. Un bon entraînement avant d’envisager de futurs véhicules à sensation plus fortes, skate, BMX, snowboard, surf 😉
Matos & recommandations : Casque obligatoire. Et bien sanglé svp. Surtout en ville, là où le béton et les pare-chocs de voitures sont moins tendres que les ronces d’un fossé.
Le skateboard
Si la question du style se pose pour certains avec la trottinette, avec le skate, zéro problème, street cred level 10. Encore moins encombrant que la trott pliée, le skate fabrique des athlètes aux mollets d’acier et aux épaules carrées, qui vont découvrir la gravité, la vitesse, l’esthétisme. Autre avantage, et là, on pense aux enfants qu’on voudrait vermifuger tant ils ne tiennent pas en place : le skate demande des efforts de concentration, d’imitation, de minutie, bref une application essentielle pour progresser !
Vous en voulez encore ? Sur les spots de skate, il y a le plus souvent des filles et des garçons passionnés par ce sport, qui pour le coup est bien plus qu’un moyen de transport. Ils s’entraînent, ils en parlent, ils travaillent leur style à longueur de sessions. Une jolie famille pour les enfants qui se cherchent, qui sont en quête d’appartenance. Bon et puis ce sentiment de liberté infinie, le skate sous le bras, dans le sac… Ça n’a pas de prix.
Matos & recommandations : il est préférable de commencer vers 7 ou 8 ans car la planche à roulettes n’est pas facile à appréhender. Éventuellement trouvez un jeune passionné pour payer des cours à votre enfant. Protection en mode écran total : casque, coudières, genouillères, protège-poignets. Des packs de protection très abordables existent. Revoyez quand même votre forfait mutuelle, les fractures et les entorses sont légion chez les skateurs, mais ça fait partie du jeu !
Le roller
Ah le roller. Vous vous souvenez des Fischer Price jaune et bleu ? On vous rassure, allez jeter un œil dans les rayons glisse de vos magasins de sports & loisirs préférés, les rollers ont évolué et sont bien plus faciles à chausser… et à manœuvrer : c’est fou ce que des roulements à billes et des amortisseurs peuvent apporter comme confort !
Le patin à roulettes donne un sacré coup de boost à la motricité et l’équilibre de votre enfant. A la clé, la grâce et la souplesse des patineuses et patineurs artistiques. On ne va pas vous mentir, on vous annonce quand même les quelques inconvénients que vous pourriez oublier devant l’insistance soudaine, obsessionnelle et excédante de vos enfants : malgré leur taille relative, les rollers restent encombrants (toujours avec une paire de chaussures de rechange dans le sac, sac lui-même rempli de protections). Et rappelez-vous que leurs pieds grandissent très (trop) vite entre 4 et 10 ans..
Notre unique recommandation : empruntez des rollers pour valider avec votre enfant si sa motivation est intacte après quelques kilomètres 🙂. Écumez Le Bon Coin et le Trocathlon : les pieds des enfants des autres grandissent aussi.
La voiture
Sur un coup de tête, on peut partir avec sa bande voir la mer Méditerranée. Ou faire une virée en discothèque avec ces mêmes zouaves. Quelques inconvénients : ça pollue, ça coûte un fric monstre, ça casse le dos et il faut avoir le permis. Non, ma chérie, tu rentres en CE1, ce n’est pas la peine d’insister. Tu n’auras pas les clefs de la Passat.
Vélo, skate, trottinette, rollers : Doit-on protéger chaque centimètre carré de leur petit corps fragile ?
Comme pour les enfants, l’appréhension de la douleur diffère selon les parents. Il y a ceux qui sont clients de la granule d’Arnica à chaque gadin, d’autres qui font des pansements au gaffeur parce qu’ils n’ont jamais eu de sparadrap dans leur salle de bain. Loin de nous l’intention de juger !
« Mieux vaut prévenir que guérir » mais « Chat échaudé craint l’eau froide ». Concrètement, un enfant qui se fait mal apprendra à faire attention. Habillé en cosmonaute, il aura du mal à prendre conscience de son corps et de ses limites physiques. Mais on n’est pas obligé d’aller jusqu’au trauma crânien pour le laisser apprivoiser tout ceci. Donc casque obligatoire, taille adaptée, correctement sanglé, même en cas de canicule ou de petite distance, c’est notre seul avis !
Bon, du coup, en toute honnêteté nous sommes obligés de vous suggérer le badge ROCKY, dédié aux petits et gros bobos. Toute découverte a ses dommages collatéraux 🙂